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Le jour des morts 1948 fut celui de ma naissance en terre limousine.

Si je ne suis pas certain que l’un de mes lointains ancêtres (branche maternelle) peignait sur les parois d’une grotte de la vallée de la Vézère des cerfs ou des aurochs, des recherches me permettent d’affirmer qu’un aïeul catalan (par mon père) noircissait à la plume des feuillets parcheminés au XVéme siècle.

Malgré cette ascendance, une formation scientifique ne m’amenait pourtant pas vraiment au maniement des lettres ou du pinceau de martre. Je devins cependant aquarelliste animalier au  sein de divers clubs ou groupements artistiques et l’un des membres de l’illustre Société des Poètes Français.

L’art animalier, premier moyen d’expression de l’humanité, plus vieil art sacré du monde a quelque peu évolué depuis l’utilisation des ocres et du charbon de bois mais il a gardé le même esprit, la même volonté : immortaliser ces cadeaux de la nature que sont les animaux, compagnons ou sauvages.  

Grâce à une technique particulière qu’est l’aquarelle et avec quelques procédés propres, j’essaie de donner vie aux sujets que je peins. (Ils n’ont pas la parole mais leurs regards sont beaucoup plus expressifs que de longs monologues.) Un travail minutieux de préparation avant la mise en couleurs me permet le rendu souhaité. Ma palette souvent proche des terres ne m’autorise pas le blanc qui pourtant présent dans mes productions, n’est dû qu’à des manques volontaires sur le papier.

Je vous invite à découvrir ma ménagerie silencieuse.

C’est la pratique de cette peinture animalière qui m’a amené, petit à petit,  vers les portraits humains dans lesquels les regards essaient d’accrocher le vôtre.

Michel Cendra Terrassa

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